Terrena Transition, un projet pour s’adapter au changement climatique
La coopérative Terrena a profité de son assemblée générale, jeudi 30 mai, à Angers (Maine-et-Loire), pour dévoiler les grandes lignes de son plan d’adaptation au changement climatique : Terrena Transition.
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« L’adaptation au changement climatique ne peut pas être autrement qu’éminemment locale », fait valoir Olivier Chaillou, président de Terrena. Jeudi 30 mai, réunie en assemblée générale à Angers (Maine-et-Loire), la coopérative est revenue sur ses résultats 2023 avant de se concentrer sur Terrena Transition. Ce plan d’adaptation au changement climatique répond à deux objectifs : cerner l’évolution du climat à l’échelle locale et travailler sur l’adaptation des pratiques et des systèmes. Il sera détaillé aux adhérents, lors des prochaines réunions d’automne.
Des cartes climatiques sectorisées
En particulier, « nous présenterons aux adhérents des cartes de l’évolution climatique de leur secteur », précise Pascal Ballé, administrateur en charge du développement durable. Ces documents ont été établis par Axa Climate. Ils mettent en évidence, à l’horizon 2030, l’évolution des températures et de la pluviométrie, mais surtout leur impact sur le cycle des cultures. « En moyenne, nous aurons 10 à 12 jours d’avance pour les céréales, 2 à 3 semaines pour le colza, 3 à 4 pour le tournesol, etc. », précise Axa Climate. Sur cette base, Terrena Transition entend « apporter des solutions efficaces, qui augmentent la résilience des systèmes d’exploitation ».
Un indice et de l’énergie
En ce sens, plusieurs axes stratégiques se dessinent. Pour accentuer la transition agroécologique des systèmes, Terrena va promouvoir l’Indice de régénération, développé par l’association Pour une agriculture du vivant. L’objectif est de le développer dans 1 000 exploitations d’ici 2030. Un autre axe d’adaptation concerne la production d’énergie agrivoltaïque. Quinze projets, principalement en production ovine, sont à l’étude, avec des premières réalisations attendues « d’ici trois à quatre ans ».
Enfin, concernant l’accès à l’eau, Terrena affirme des ambitions claires en semences. Dans ce secteur, « nous aurons besoin de réserves déconnectées du milieu », prévient David Métivier, administrateur. Un projet pilote est en cours dans la Vienne.
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